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Ruedi Baur : « J’essaie d'aborder les questions écologiques par le biais des réponses et non des problèmes. »

Designer of the signs that guide you. C’est ainsi que le New York Times présente le designer franco-suisse Ruedi Baur. Une chose est sûre, c’est qu’il n’a pas fini de questionner notre rapport au monde et à ce qui « relie ». D’abord graphiste et enseignant à l’école des Beaux-Arts de Lyon, il cofonde en 1989 le réseau interdisciplinaire Intégral Concept. Il est aujourd’hui directeur de création et gère les ateliers Intégral designers.

Dans cet article, on rencontre
Ça parle de quoi ?

Ruedi Baur est un acteur engagé, dont le travail entre en résonnance avec les enjeux de la société et ses transformations. Pour lui, pas de doute, il faut réinjecter de l’imaginaire dans les identités au lieu de les figer dans l’existant. Comment ? En refusant la tentation du brand territorial, une logique qui tend à doter les préceptes de la communication visuelle d’un pouvoir de façonner les discours des collectivités publiques. Privilégiant une approche interdisciplinaire, il interroge le lien entre design et démocratie, espaces publics et citoyens, gouvernance et société… En projetant des imaginaires où le signe participe d’un langage visuel, il dresse un pont entre fiction et réalité qui façonne nos représentations.

On a voulu en savoir plus sur son approche du design, ses motivations et le rôle que sa discipline joue, selon lui, dans la construction du tangible. Mais avant d’aller plus loin dans cet entretien, Ruedi Baur prévient : rien ne se fait sans les citoyens.

Pour commencer, pouvez-vous nous dire quelle est votre définition du design ?

Je cite très souvent le grand théoricien du Bauhaus László Moholy-Nagy pour qui « le design n’est pas une profession mais une attitude ». Ce manifeste, sorti peu après la guerre de 39-45, dénonce toutes les personnes qui se protégeaient derrière une profession pour faire le mal. En tant que designer, on ne peut pas se soumettre à toutes les demandes, on ne peut pas tout accepter, on ne peut pas juste dire « je suis designer et qu’importe ». Il faut prendre position.

Avant de démarrer un nouveau projet, le rôle du designer est de mettre en perspective la demande. Il faut être sûr qu’elle fasse véritablement sens, que cela apporte quelque chose, non pas uniquement au commanditaire mais à tout un chacun. Je pense que le design doit être cette capacité à se saisir d’une problématique spécifique, un contexte, un désir, un processus, de le comprendre et d’en faire émerger l’intelligibilité, les points saillants, les relations… Ensuite, il faut essayer d’avancer un processus de conception. Je ne dis pas qu’il s’agit d’aller jusqu’à la résolution de la problématique. Très souvent on ne peut que participer à une démarche plus vaste. Mais, quand on a une demande qui nous est formulée, il s’agit de comprendre le pourquoi de cette demande. Ce début-là, cette ré-interrogation du contexte qui permet d’éviter d’être uniquement dans une posture de réponse et de service, me paraît essentielle. Il faut être capable de se confronter à la complexité d’une manière libre et indépendante.

C’est pourquoi je pense que le design doit être attentionné. Il doit faire attention à ce qui se transforme, à tout ce qui se fait. Et notre rôle en tant que designer est de porter attention aux éléments sur lesquels on agit. J’analyse ainsi les enjeux de société et tente de les rendre intelligible, de les transcender dans l’espace public par une approche quasi poétique. Ça me permet de porter un regard nouveau sur ce qui nous entoure.

« Le design doit être attentionné. Faire attention à ce qui se transforme, à tout ce qui se fait. »

Justement, diriez-vous que le design contribue à un monde meilleur ? Et si c’est le cas, à quoi ressemble-t-il ?

Un monde meilleur c’est celui où les différences sont reconnues, acceptées. Un monde qui est en conscience du monde, qui ne se renferme pas sur une ville, un pays ou une région. Un monde qui est capable à la fois de regarder vers l’avant, de se projeter dans le local, et d’agir en relation avec un ensemble. C’est un monde ouvert, de relations et d’acceptation. C’est avant tout un monde attentionné, où chacun porte attention à l’autre et prend des initiatives en faveur du commun et de ce qui l’entoure. En ce sens, il prend pleinement en compte la dimension écologique.

À ce propos, j’irais même plus loin. Je pense que si l’on veut penser ce monde de demain pour nos enfants et nos petits-enfants, il va falloir transformer les choses plus radicalement qu’uniquement réduire la part de pollution et de CO2 sur chacun des produits. On sait très bien que le commun et le particulier doivent œuvrer en synergie si on veut avoir un vrai impact. Il y a des nouveaux principes à ériger, de nouvelles manières de vivre, d’échanger, de créer du lien pour bâtir un futur solidaire. C’est devenu tellement clair avec cette pandémie.

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En même temps, je vois bien que la plupart d’entre nous continuons à faire exactement la même chose qu’auparavant, simplement avec la mauvaise conscience en plus. Quand on pense au monde de demain, il faut selon moi se concentrer sur des notions de sobriété énergétique, d’équité et de démocratie. Un monde dans lequel les citoyens seront co-décideurs au lieu d’être cantonnés à un rôle d’électeur qui doit ensuite suivre les décisions prises par les élus. Ces réflexions me paraissent tellement essentielles aujourd’hui, qu’elles font partie de mes préoccupations de designer. C’est l’approche que nous essayons d’avoir avec Integral designers : travailler pour le citoyen, pour faciliter sa compréhension et son appréhension de la société. Et cela passe aussi par la capacité qu’ont les signes à nous guider, à créer des repères.

« Il va falloir transformer les choses plus radicalement qu’uniquement réduire la part de pollution et de CO2 sur chacun des produits. »

Vous avez travaillé sur plusieurs projets de signalétique, dans quelle mesure les signes façonnent-ils nos représentations ? Pensez-vous qu’ils aient le pouvoir de « guider nos vies » ?

Au sein d’Integral designers, la signalétique dépasse l’approche consistant à mener des personnes d’un point à un autre. Travailler sur l’orientation, c’est permettre au citoyen de se situer, lui donner les outils pour qu’il puisse se diriger et se comporter de manière digne et responsable. Mais pas que. Dans nos projets, nous faisons un pas de côté en créant des « langages visuels », lesquels couvrent des éléments qui permettent l’identification mais aussi l’expression. Je me demande comment l’espace peut se dire, transmettre des questions qui ont trait à notre société, à notre temps, à notre histoire… L’idée n’est pas de travailler uniquement sur la question d’identité. Un concept dont je me méfie.

Les signes sont des révélateurs et des accompagnateurs. Ils ont la capacité de renforcer des processus, de rendre intelligibles des situations, tout en intégrant une part d’évolutivité. En matière d’orientation, deux logiques prédominent : soit on balise complètement et on dirige vers un chemin, soit on donne la capacité à chaque utilisateur de faire ses propres choix et in fine de se trouver. C’est une approche qui m’a toujours intéressé, la désorientation positive : comment permettre à une personne de trouver son chemin, en étant acteur, en se saisissant d’une information. Cela revient à donner du pouvoir au citoyen : renforcer sa capacité à être co-auteur, co-décisionnaire, co-responsable de ses choix au sein de la société. Ça me paraît très important.

« C’est une approche qui m’a toujours intéressé, la désorientation positive : comment permettre à une personne de trouver son chemin, en étant acteur. »

Comment le design peut-il redonner du pouvoir aux citoyens ?

C’est vrai que je fais souvent le parallèle entre le design et la démocratie. Quand on les déconnecte des enjeux de société, il est intéressant de voir à quel point ils perdent leur consistance. Car aussi bien le processus démocratique que le processus du design n’ont de valeur que parce qu’ils ne sont absolument pas stabilisés. Il peut se produire un désastre démocratique tout comme il peut y avoir, à une échelle moindre, un désastre de design. Il faut donc en permanence travailler le contenu, travailler le fait de la démocratie et travailler le fait du design. Prenez par exemple l’institut que nous avons créé en parallèle d’Integral designers en 2011 : Civic city. Ce nom a été choisi pour réhabiliter l’idée d’un contrat civique nécessaire au bon fonctionnement d’une démocratie, au moment où la notion de civisme ou d’incivisme était regardée de manière unilatérale par certains de nos dirigeants. Quand il émane uniquement du haut, le civisme peut s’avérer aussi destructeur que s’il était ouvertement malmené par des actes inciviques citoyens. Toute cette dimension de la démocratie, du civisme, du contexte, de comment arriver à faire que nous vivions mieux me paraît centrale.

Pour moi, une démocratie qui fonctionne est basée sur la responsabilité de tous et de chacun, dans le sens du travailler ensemble. Des vraies décisions de société s’imposent aujourd’hui, c’est pour cela que le métier de designer est extrêmement intéressant : on est à un moment de redéfinition d’un certain nombre de fondements sociétaux sur lesquels nous allons probablement construire les vingt ou trente années à venir. Il me paraît donc fondamental, si l’on veut créer une démocratie de qualité, que les citoyens participent à la réflexion autour des lois constitutionnelles et ne soient pas de simples exécutants, qui s’y soumettent sans pouvoir les questionner.

Vous entendez donner des clés de compréhension aux citoyens pour qu’ils se réapproprient l’espace public. Comment vous y prenez-vous ?

Je pense que le design, cette attitude qui consiste à connecter des éléments et à faire interagir l’humain et le non-humain, a toujours existé. Ce non-humain c’est bien entendu tout notre environnement, tous les objets conçus par l’Homme mais également tous ceux qui lui échappent et qui participent de cet ensemble terrestre. Or les formes d’interaction évoluent et nous avons aujourd’hui de nouvelles façons de les appréhender. Ce que nous créons doit tenir compte de cette complexité d’interactions et de conséquences » ?

Le projet de métro du Grand Paris, par exemple, c’est 2 millions de personnes qui doivent circuler chaque jour. Parmi elles, il y a à la fois des usagers qui font un trajet quotidiennement, d’autres qui n’en font qu’une fois de temps en temps, d’autres, encore, qui ont des difficultés à s’orienter ou à se déplacer… D’ailleurs on a tous parfois des difficultés pour s’orienter ou pour circuler. Il faut arriver à trouver des outils qui permettent de répondre à chacun, à des usages et des conditions différents. C’est un des challenges : arriver à la fois à travailler sur des besoins indispensables — s’orienter et circuler facilement — tout en offrant des expériences plus spécifiques. C’est certainement cette tension entre deux logiques, généraliste et particulière, qui guide notre démarche.

Ce qui m’est très cher dans ce projet, c’est aussi la réflexion sur l’extérieur : comment rendre intelligible ce qui est présent au-dessus de la rame de métro ? Sachant que les usagers connaissent très bien un ou deux de ces quartiers périphériques, mais que très peu d’entre eux ont une parfaite maîtrise des territoires que ces lignes de métro vont traverser. C’est là que la signalétique intervient : en travaillant sur des données, considérées comme des informations-voyageurs, on souhaite rendre plus accessibles et attractifs ces territoires.

Où puisez-vous vos inspirations ?

J’ai été fortement inspiré par l’art contemporain à mes débuts. J’ai toujours une relation très forte à la poétique et à la culture bien entendu, mais c’est vrai que les questions scientifiques, politiques, juridiques, économiques et philosophiques ont pris un plus d’importance avec le temps. Je me nourris également au quotidien de ce que peut m’apporter Vera Baur, sociologue et anthropologue avec qui je vis et travaille. J’essaie de suivre, de comprendre ces problématiques très complexes. Pourquoi, par exemple, la crise économique actuelle n’a pas généré comme en 2008 un écroulement de la bourse ? Quand on est designer, se poser des questions parfois impertinentes et s’approprier de nouveaux savoirs font partie de la démarche.

La littérature m’est aussi très chère. Je crois d’ailleurs que c’est mon mode de voyage essentiel : j’essaie de comprendre d’autres cultures à travers les livres, de me confronter à des ailleurs… D’autres domaines de l’expression culturelle apportent des impressions similaires, parfois même plus fortes, comme la musique, la danse, le théâtre… J’essaie d’être extrêmement ouvert sans que cela soit un effort, plutôt de la curiosité. J’écoute du rap, de la musique classique, des musiques du monde et je fais des liens avec d’autres disciplines, d’autres univers… Ce qui m’intéresse de plus en plus et qui fut tant maltraité durant cette crise de la distanciation sociale c’est cela : ce qui relie les choses.

Qu’est-ce que le design a à nous dire ?

Le design a à voir avec les imaginaires dans le sens où il doit anticiper les conséquences d’éléments qui n’ont pas encore de réalité Or, ceux-ci sont souvent propulsés artificiellement dans un monde dans lequel les citoyens ont du mal à se créer eux-mêmes leurs utopies voire leur désirs. Le travail du designer c’est justement de les renforcer dans cette capacité à imaginer en les autonomisant de toutes les forces souhaitant les soumettre à des désirs artificiels. En ce sens, il nous faut reconsidérer les imaginaires. Mais il y a également l’imaginaire-projet, c’est-à-dire le projet mis en œuvre qui ouvre une nouvelle perspective au moment de leur mise en place et de leur appropriation. La première étape consiste à comprendre que nous avons des possibilités et que nous sommes capables de pouvoir transformer un environnement. Déjà, il faut rendre compte d’un imaginaire possible. Dans ce contexte, on part du principe que le designer est là non pas uniquement pour trouver des solutions mais pour développer des processus qui ouvrent la voie vers des imaginaires nouveaux. Comment ? En explorant par exemple plusieurs pistes qui permettent d’initier des discussions, d’entrer en résonance et d’enclencher un processus créatif.

Ces imaginaires ne sont pas uniquement portés par les citoyens, mais aussi, bien entendu, par les commanditaires. Et c’est parfois une des contraintes : essayer de faire comprendre à des décideurs qu’il existe des chemins alternatifs, que d’autres voies sont possibles, que des solutions qui ont été un échec hier, peuvent devenir pertinentes aujourd’hui.

« Le designer est là non pas uniquement pour trouver des solutions mais pour développer des processus qui ouvrent la voie vers des imaginaires nouveaux. »

Designer, c’est transformer ?

Là où le design peut être utile, c’est à rendre intelligible des situations. Le design permet de comprendre qu’il est possible de changer et propose ensuite des solutions pour le faire. Si je reviens sur l’exemple du Grand Paris Express, je pense qu’on a participé à une intelligibilité du territoire. Et cela est essentiel. Si on veut que le Grand Paris fonctionne et que l’on dépasse la dialectique entre Paris et ses banlieues, si on veut créer cette ville polycentrale d’agglomérations parisiennes, il est absolument nécessaire que chacun partage la connaissance de l’ensemble des territoires qui font partie du Grand Paris. Et je pense qu’avec ce projet, on a là, indéniablement une réponse qui participe de la transformation.

Mais la transformation se joue parfois dans un détail. On s’est par exemple battus pour avoir plusieurs langues et pas uniquement du français, du japonais et de l’allemand. Nous sommes partis de celles qui sont les plus utilisées à travers le monde. On aura donc un métro en cinq langues, qui sera accessible à près de 80 % de la population mondiale. C’est un acte très concret de ce que peut apporter le design. Il faut quotidiennement être dans des actes concrets, et en même temps se confronter à des réalités qui nous dépassent, et pour lesquelles on ne peut qu’être contributeur.

Qu’est-ce qui selon vous peut faire obstacle aux initiatives qui ambitionnent d’impacter positivement la société ?

On voit bien à quel point les opinions et intérêts sont divers. Et pour moi, le design et d’autres professions peuvent contribuer, petit à petit, à rééquilibrer des forces antagonistes.
Les certitudes d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui, et l’impact des transformations mises en œuvre au quotidien peut paraître bien dérisoire quand on change d’échelle. Ça ne signifie pas qu’il faut rester les bras croisés. Nous nous trouvons à la fin d’une narration, d’une façon de mettre en récit notre société, nos comportements sociétaux et nos desseins. Quelles seront les narrations futures ? Il est trop simple de penser qu’une approche écologique remplacera le récit libéral. Il faut prendre en compte les objectifs sociaux mais aussi les risques d’autoritarisme, de nationalisme, de greenwashing. Actuellement je suis en train de concevoir une exposition à Vienne « Design for change » où j’essaie d’aborder les questions écologiques par le biais des réponses et non des problèmes. En cela, je mets en scène un monde qui a déjà dépassé le stade de l’alerte.

Diriez-vous que faire du design, c’est un acte de résistance ?

En tant que designer, on rencontre des situations où l’on se trouve en opposition, en résistance pour révéler une réalité qui peut s’avérer stupide, misérable ou qui mérite simplement d’être transformée. Dans ces cas-là, on entre dans un processus en deux temps. Premièrement, on doit convaincre de la nécessité même de la transformation, qui induit une critique de l’existant. Ensuite, on doit ouvrir la réflexion pour faire en sorte que chacun y participe. J’aime beaucoup cette approche participative qui, si elle est bien organisée, devient une initiative civique et citoyenne. La première phase relève elle davantage d’un processus de révélation – ce que j’appelle une « utopie de proximité » : le fait de montrer qu’il serait possible de. Si on rend les processus de design contributifs, on se donne l’opportunité d’explorer de nouvelles possibilités, de nouveaux imaginaires. Mais pas obligatoirement dans l’optique de contrôler la réalisation telle qu’imaginée.

Votre travail suppose-t-il de croire en la force du collectif ?

Il y a en effet la question du commun. C’est une question difficile parce qu’on est dans une société où le non-commun qu’est le privé, est totalement dominant par rapport à un commun qui a tendance à être ringardisé. Or c’est lui qui nous permettra de subsister. Comment alors façonner ce commun ? Souvent, il subsiste dans une sorte de silence par rapport au privatif. Mais un point sur lequel j’essaie de travailler, c’est notre capacité à réintroduire dans cet élément du commun une certaine poésie, une certaine histoire, une certaine importance symbolique… Peut-être même un dessein, un but commun. Attention tout de même, car le terme du commun est un peu dans la langue de tout le monde. Le risque, c’est qu’on dise faire du commun sans faire du commun : ce qui façonne l’espace public ce n’est pas obligatoirement le fait de dire « ceci est un espace public », c’est l’espace public lui-même et la manière dont les citoyens en présence peuvent se le partager.

Pour en savoir plus sur le travail de Ruedi Baur, rendez-vous sur son site internet. Les projets d’Intégral, comme il aime à l’appeler, sont disponibles ici. On vous laisse explorer.

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